Histoires au bord de la mère...

« Louez la mer, mais tenez-vous sur le rivage »  proverbe latin

 

Ça tombe bien ! je vous propose d’aller juste au bord de la mer pour que le bord de la mère se découvre un peu.

Seulement le bord, car au cœur des choses essentielles et vitales, il doit rester une part de profondeur insondable, de mystère, d’inconnu, d’insaisissable, de savoir jamais très certain.

 

 MER… MERE… 2 mots qui dansent la vie sur les mêmes tempos

 

La mer, c'est l'origine, c'est la vie. Elle enfante des merveilles tout autant qu’elle nourrit des monstres. Elle est un appel au voyage dont on revient forcément changé puisqu’on y a affronté des dangers réels et imaginaires, des peurs, des risques de naufrages. Puisqu’on y a senti les forces, les pouvoirs, les luttes de la vie et de la mort. Puisqu’on y a fait des découvertes inattendues. La mer attire et repousse, fascine et effraie.

 

« Ah ! la mer ! la mer ! c’est le lieu par excellence où s’exercent les forces humaines » disait Jules Verne... Vous qui êtes mère et vivez chaque jour l’aventure de la maternité,  vous pouvez reconnaître votre sort à chaque coin de ces mots.

 

QUITTEZ LA TERRE-MERE un instant !

 

Je le sais, sur la terre du quotidien, vous courrez pour tout assumer, tout concilier, tout faire bien. Vous devez résoudre les problèmes imprévus. Vous cherchez comment faire, plus, mieux. Vous vous posez milles questions sur ce qui se passe, sur vos choix. Vous ressentez tout et son contraire face à votre enfant et parfois ça vous dérange et même ça vous fait peur. Vous voulez être une bonne mère sans jamais certitude de l’être. Vous êtes aussi ballotée entre tous ceux qui savent et disent tout et son contraire, tous ces conseilleurs qui ne sont jamais les payeurs. Vous ne savez plus vers où vous tourner pour trouver le "vrai" ?

 

 Il faut parfois savoir quitter ce tourbillon. C’est mon invitation.

Je vous la fait parce que j’ai vérifié la justesse de cette affirmation :  "Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l'a engendré." Cette formulation est d’Einstein mais bien d’autres l’ont dit à leur manière.

 ALORS... on va où ensemble ?

  • Là où on peut prendre du recul, de la hauteur, un ticket-retour à l’essentiel de la maternité pour mieux revenir à sa réalité quotidienne.
  • A la croisée des chemins, car on ne peut être mère que sous influence. Notre raison d’être mère et notre manière de l’être sont des tissages uniques avec des fils que chacune tire du bouillon de culture ambiant, de sa famille d’origine, de son couple, de chaque enfant, d’elle-même corps et âme. On gagne à le comprendre un peu pour que la fatalité ne triomphe pas !
  • Mais aussi à l’endroit où il y a un peu d’intemporel et d’universel : chaque génération croit qu’elle vit des problèmes nouveaux. C’est un peu vrai, mais avouez que ce serait bien le diable si les milliards de mères qui se sont succédé partout sur la terre n’avaient rien en commun !
  • A la ressourcerie où on recycle à l'infini ce vieux proverbe chinois : " Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de chagrin de survoler votre tête, mais vous pouvez les empêcher de faire des nids dans vos cheveux." On ne pourra jamais empêcher les mères d’affronter leurs tourments et leurs ombres au milieu de leurs bonheurs et de leurs lumières. Mais on peut vraiment faire quelque chose pour qu’elles trouvent un peu plus de libre-arbitre et qu’elles souffrent un peu moins.
  • Aux lieux d'ouverture où d'autres ont laissé des traces en parole parce qu'ils ont expérimenté, ressenti, pensé la palette de couleurs contrastées de la maternité.

ALORS... on rencontrera qui au bord de la mère ?

 

DES MOTS, romans, contes, mythes, blogs,  belle occasion d'entendre sourdre "LA mère" comme au fond du coquillage qu'on colle à son oreille.

 

"Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller une étiquette : attrape qui peut". Cette image de Vigny illustre parfaitement ce que je fais.

 

Il y aura des choses à attraper sur le désir d'enfant aujourd'hui, l'ambivalence des sentiments maternels, les pensées ombreuses, les satisfactions incomparables, la "bonne" mère, l'instinct, l'amour maternel, le lien si particulier à l'enfant, les séparations, la culpabilité, la responsabilité, etc...

 

J'ai fait mes choix dans une profusion de paroles. J'ai préféré celles des femmes qui n'ont jamais pu autant se raconter elles-mêmes. Leur parole se libère, se démocratise, se diversifie, brise des tabous et des images convenues. Mais la mère se dévoile aussi dans les paroles d'enfants devenus grands, reconnaissants ou réclamant un dû...

 

La maternité n'est rien d'autre que l'aventure formidable de la fabrication de la vie... et c'est tout un art !

Cette balade s'y glisse quelques instants dans l'esprit d'Albert Jacquart : "je n'appartiens pas à une race, j'appartiens à l'espèce humaine et sa richesse vient de ce que les Hommes ont le pouvoir étrange de se faire cadeau les uns les autres de toutes leurs interrogations à propos du monde et surtout à propos d'eux-mêmes"

 

 

 

BIENVENUE

aux mères de toutes générations parce qu'on est mère un jour, pour toujours

aux grands-mères pour comprendre ce que vivent leurs filles devenant mère

aux hommes, pères et donc compagnons d'une mère

à tous ceux qui ont contact avec des mères dans leur travail

balade encore en gestation, naissance prévue en 2017